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veilleur1
2023-12-01
Bulletin n° 11    C 1

#Principal :
culture numérique
inspiration
numérique responsable
#Secondaire :
entreprise
RSE
Interêt :
stratégie
Média :
actu
Web
Pestel+ :
écologique
technologique

Nous, acteurs de la tech, avons la responsabilité de réduire l’impact considérable de notre activité sur la planète. La bonne nouvelle : en 2024, les étoiles s’aligneront pour que nous y arrivions. Voici comment ! Par James Martin, Content & Environment Lead de Scaleway, dans le cadre de notre opération “Tribune d’hiver”.

Dans la tech, on a tendance à croire que notre activité est plutôt propre. Après tout, on travaille sur des ordinateurs tout neufs, on édite des documents hébergés sur un cloud immaculé, on limite nos déplacements grâce aux réunions en visio… Hélas, c’est faux. Le secteur numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre - le double de l’aviation civile - et cette part pourrait tripler d’ici à 2050 sans actions correctives, d’après l’ADEME, l’agence environnementale nationale. Près de 80% de ces émissions proviennent du hardware, d’après une étude de l’ADEME et l’Arcep (16% des datacenters, 5% des réseaux). Et les datacenters, où vit réellement ce “cloud immaculé” cité plus haut, représentent 1% des émissions mondiales. La responsabilité de réduire l’impact du numérique devrait donc revenir aux fabricants d’appareils, et aux fournisseurs de cloud, non ? Hélas, c’est faux de nouveau ! Tout hardware, où qu’il soit, tourne grâce aux logiciels écrits par des développeurs. Et parfois, ces applications ne sont pas optimisées. D’après Intel, 50 % des émissions des datacenters sont dûes à des inefficacités d’infrastructure et de logiciel. Réduire l’impact du numérique est donc l’affaire de nous tous, et non seulement celles et ceux qui travaillent dans l’IT. Et comme le COP28 vient de nous le rappeler, il ne nous reste pas beaucoup de temps si on veut limiter le changement climatique à +1,5 - 2°C d’ici à 2050. Alors, pourquoi 2024 sera-t-elle l’année du green IT ?