Focus ton Article
veilleur1
2024-04-05
Bulletin n° 12 B 1
#Principal :
culture numérique
exemples
#Secondaire :
entreprise
Média :
actu
Web
Objectif :
savoir
Pestel+ :
écologique
technologique
Le numérique va peser de plus en plus lourd dans la facture écologique, avec les terminaux en tête. C’est que détaille dans cette tribune Raja Trabelsi, Docteur en impact carbone et environnement pour la société Saaswedo, spécialiste de l’environnement de travail durable.
Le numérique a envahi notre quotidien. Les Français ont du mal à détourner leurs regards des écrans entre les smartphones, les PC portables, les TV et les tablettes. On compte en moyenne 8 équipements par utilisateur. Bien que le numérique donne l’impression d’être immatériel, impalpable et hautement virtuel, une pollution bien réelle se cache derrière lui.
Multiplier le poids d’un appareil par 16 pour connaître la pollution qu’il génère
Pour illustrer la pollution d’un appareil connecté, il suffit de multiplier son poids par près de 16 pour avoir une idée de la pollution qu’il génère. Ces équipements consomment près de 5 fois plus de ressources naturelles que le parc automobile français. On estime que la pollution numérique sera équivalente au trafic automobile mondial en 2025.
Les émissions du numérique peuvent atteindre 6,7% des émissions de la France en 2040 sans politique publique de sobriété numérique
D’autre part, une étude du Sénat sur l’empreinte environnementale du numérique a conclu qu’en 2018 l’impact du numérique était de 3,7% des émissions mondiale de gaz à effet de serre et de 4,2% de la consommation mondiale d’énergie primaire. En 2022, cet impact atteint 4% des émissions des gaz à effet de serre et 10% de l’électricité mondiale. Enfin, l’étude estime que les émissions du numérique peuvent atteindre 6,7% des émissions de la France en 2040 si aucune politique publique de sobriété numérique n’est déployée.