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veilleur1
2024-04-05
Bulletin n° 13    C 1

#Principal :
exemples
numérique responsable
technique métier
#Secondaire :
collectivités
entreprise
Interêt :
stratégie
tactique
Média :
actu
Web
Objectif :
agir
comprendre
savoir
Pestel+ :
écologique
légal
politique
technologique

Pour faire de la sobriété énergétique un standard de la conception numérique, l’Arcep et l’Arcom publient le premier référentiel général de l’écoconception numérique. Un guide regroupant 78 critères concrets pour assurer l’intégration des enjeux environnementaux dans le développement de services digitaux. En 2019, TOM attirait l’attention de l’industrie sur les enjeux relatifs à l’écoconception de services numériques, des acteurs comme Greenspector considérant que la sobriété numérique pourrait devenir, à terme, un enjeu de compétitivité. Une tendance qui semble se dessiner à l’heure où l’Arcep et l’Arcom publient le premier référentiel général de l’écoconception des services numériques (RGESN). Élaboré avec la collaboration de la direction interministérielle du numérique (DINUM), de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), ce document a été présenté vendredi 17 mai au Conseil National des Arts et Métiers à Paris en présence de Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du numérique, Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom, et Sylvain Waserman, président de l’ADEME.

78 critères d’écoconception numérique Ce guide, réalisé en lien avec l’ADEME, vise à réduire l’empreinte environnementale des services numériques dès leur conception et voit le jour dans le cadre de la loi relative à la réduction de l’empreinte environnementale du numérique (loi « REEN). Le référentiel général de l’écoconception rassemble une série de 78 critères concrets à mettre en place pour assurer l’intégration des enjeux environnementaux dès la conception d’un service. Le document suggère par exemple de préférer WebP ou AVIF à la méthode de compression JPEG pour les images et appelle à restreindre les fonctionnalités « nudge » poussant à l’usage incontrôlé du service telles que les muirs de contenus infinis, les notifications intempestives ou encore la lecture automatique de contenus vidéos. Chacun des 78 critères du référentiel est accompagné d’une fiche pratique précisant ses modalités de mise en œuvre et de validation. 4 objectifs principaux Le référentiel prend en compte les composantes clés du cycle de vie du service numérique de la définition de sa stratégie, à son hébergement, en passant par le développement de son architecture et de ses contenus, précise un communiqué. Allonger la durée de vie des terminaux, promouvoir une démarche de sobriété environnementale, diminuer les ressources mobilisées sur le cycle de vie du service numérique et accroître le niveau de transparence sur l’empreinte environnementale des services numériques, constituent les 4 principaux objectifs poursuivis par le guide. De quoi permettre aux fournisseurs de services numériques de prendre en compte les enjeux environnementaux lors du développement d’un service numérique et de le faire valoir en publiant une déclaration d’écoconception. Les 78 critères sont classés en trois catégories en fonction de leur degré de priorité. L’empreinte numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050 L’enjeu de l’écoconception numérique étant une problématique dépassant le cadre national, ce référentiel est également disponible en anglais et doit être diffusé au niveau européen et international. En 2023, l’étude ADEME – Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique soulignait que sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, son empreinte carbone pourrait tripler entre 2020 et 2050. L’écoconception fait partie des leviers identifiés pour inverser la tendance. Consulter le référentiel de l’écoconception numérique